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Founder Dr. Ibrahim A. El-Haddad

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Sur le chemin de la persévérance

La date: été 1963

Le lieu: Beyrouth, rue Béchara El-Khoury

L’objectif: fonder un établissement technique et professionnel pour garantir l’avenir des jeunes générations.

Le trajet a débuté, et la devise était: la science est une lumière et le travail est un honneur.

Quant a l’aventure, elle consistait en une ligne toute tracée…

Je l’ai suivie avec patience, foi et détermination.

Quant a l’expérience, je l’ai acquise auprès de mon frère, Salim, qui m’avait précédé, cinq ans auparavant, sur la même voie.

Quant aux prières pour le succès de cette œuvre, elles furent assurées par ma mère qui bénissait mes pas.

Reste l’encouragement: il m’a été prodigué par la direction du collège des Apôtres de Jounieh ou j’avais poursuivi mes études.

Les débuts étaient très difficiles, vu que l’enseignement technique n’était pas très répandu et connu. Les parents et les élèves préféraient, a l’époque, l’enseignement académique qui ouvrait la voie a des professions permettant une promotion sociale, comme la médecine, le droit, l’architecture et autres.

L’Etat libanais n’avait pas encore créé une direction générale spécifique de ce secteur éducatif modern qui était déjà très développé en Europe et en Amérique.

Certains parents, qui n’avaient pas eu la chance d’acquérir un niveau avancé d’enseignement, rêvaient de voir leurs enfants devenir avocats ou médecins, même si cela devait les obliger a vendre leur maison et leurs biens qu’ils possédaient.

Dans ce milieu social en perpétuelles interactions, et en dépit de toutes les réserves, les prévoyances et les résultats aléatoires, je dressais une vision futuriste de l’enseignement techniques dans ses meilleures acceptions et avec ses meilleurs objectifs; j’ai décide de suivre le chemin de la persévérance pour atteindre le but fixe, qui consistait a former une nouvelle génération libanaise capable de contribuer au développement des secteurs productifs et de faire évoluer les métiers, les industries, les arts et les diverses autres spécialités, ce qui assurerait de larges p[possibilités de travail et permettrait à l’économie nationale de progresser, a l’instar de ce qui s’était produit, après la seconde guerre mondiale, en Europe et ailleurs, en particulier en Allemagne, au Japon et dans d’autres pays. A cela s’ajoutait la possibilité d’aider les pays arabe en leur envoyant des esprits brillant et des mains habiles. Notre succès dans ce domaine est connu.
Le CIT a été fonde, agrandi et s’est développe avec une rapidité extrême; il a attire un grand nombre d’étudiantes et d’étudiant ; sa renomme s’est étendue a tout le Liban et a l’étranger, a telle point qu’il manquait d’espace et ne pouvait plus accueillir tout les niveaux arrivant, originaire essentiellement de Syrie, de Palestine, de Jordanie, d’Iraq, des pays du Golf et de certaines pays africains. Le CIT commença alors a fournir au Liban et aux états susmentionnés des diplômes compétents et habile, spécialisés dans tous les domaines : des comptables et experts, des ingénieurs, des topographes, des administrateurs, des techniciens en électricité et en électronique et des spécialistes en hôtellerie.
A la fin de l’année 1968, le CIT était le premier établissement dont l’activité s’étendait hors du Liban. J’avais en effet, crée deux branches a Damas ; la première enseignait les Sciences architecturale : génie civile, architecture et topographie ; la seconde, la comptabilité, la gestion, le secrétariat et les sciences économiques. Mais, en raison des événements tragiques que connut le Liban en 1975-1976, les activités des deux branches syriennes ont été suspendues et arrêtées. Du retour au Liban j’ai affronte des circonstances extrêmement dures.

A- Le temps poursuivit son cours et nous conduisit a Dora dans le Metn-Nord (Grand Beyrouth)
Le temps poursuivait impitoyablement son cours. Depuis l’année 1967 ou des troubles de sécurité se répandaient dans la majeure partie de Beyrouth et de ses banlieues, a cause des répercussions de la cause palestinienne, et l’apparition d’hommes armés dans les rues, jusqu'à l’extension des opérations de vol, de pillage et de détérioration dont fut victime, entre autres, notre établissement.
A cela s’ajoutaient des enlèvements et d’épouvantables massacres que Beyrouth et le Liban n’avaient jamais connus auparavant. Et, finalement, arriva la grande explosion de 1976.
Mon devoir m’imposait alors de sauvegarder la vie des étudiantes et des étudiants, des professeurs, de l’administration et de tous les employés ; j’ai décidé alors de me déplacer du centre de Beyrouth vers un endroit proche de ce centre. Mon choix s’est fixé sur la localité de Dora, dans le casa de Metn-Nord.
Néanmoins, je n’ai pas oublié mes étudiants qui habitaient la partie de a ville qu’on appelait Beyrouth-Ouest. J’ai immédiatement crée une seconde branche de mon établissement dans le quartier appelé « Al-Mal’ab al Baladi », afin de permettre a ces étudiantes et étudiants d’achever le cursus de leurs études. Mais, auprès deus années de contraintes et de souffrances, je fus obligé de fermer cette branche avec tristesse et regret.
B- La poursuite de la mission
Malgré les événements graves qui ont ravagé le Liban, je me suis armé, comme toujours, de foi et de détermination, et j’ai décidé de poursuivre la Marché malgré les obstacles. Je me suis adonne complètement a la réalisation de la mission de mon établissement, pour laquelle j’ai consacre ma vie. J’ai acheté, a cet effet, un immeuble, et je me suis efforce d’en agrandir la superficie jusqu’ a ce qu’elle ait atteint six mille mètres carres. Je l’ai équipé d’excellents appareils et de techniques modernes; j’ai fait appel a des administrateurs et a des professeurs hautement qualifies et j’ai commence a accueillir des milliers d’étudiantes et d’étudiants venant de toutes les régions libanaises. L’établissement a été exposé, encore une fois, au pillage et a la détérioration, mais je n’en ai pas tenu compte; bien au contraire, j’ai pardonne et j’ai efface ces images ignobles de ma mémoire, afin que la conscience ne témoigne pas, devant le tribunal de l’histoire, contre certaines personnes, qui s’étaient mal comportées envers ceux qui travaillent pour la partie, et afin que l’image de la partie libanaise demeure seule, dans les yeux et les cœurs, rayonnante d’amour et d’espoir.

C- Des revendications et des réalisations
Après cela, j’ai pris l’initiative de demander a l’Etat, surtout au ministère de l’éducation nationale, de s’occuper du secteur professionnel et technique qui se développait rapidement et de le patronne. J’ai exige, avec d’autres collègues, de consacrer une direction générale a cet enseignement ainsi qu’un ministère spécial qui s’en occuperait, le soutiendrait et l’aiderait, surtout qu’il concernait l’avenir d’une jeune génération prometteuse. Nous avons également demande d’établir des programmes évolués, d’en organiser l’application, d’en suivre régulièrement la modernisation et de créer des diplômes officiels comme le B.P., le B.T., le T.S. et enfin le L.T., c’est-a-dire la licence technique… L’Etat a fini par répondre positivement a nos demandes, mais après maintes et pénibles rappels. Ainsi notre rêve s’est-il réalisé et nous avons pu assurer l’avenir de nos jeunes générations.
A part les spécialisations officielles susmentionnées, nous avons œuvre a en créer de nouvelles couvrant tous les domaines, dan le but de répondre aux besoins du marche de travail et a ceux des étudiants, des fonctionnaires, des travailleurs et des membres des professions libérales, afin de les aider a faire évoluer leurs compétences. Ces nouvelles spécialisation sont couronnées pas des diplômes spécifiques légalisez par le ministère de l’éducation nationale.
Ainsi le C.I.T. délivrer-t-il aujourd’hui les diplômes précités dans les différentes spécialisations. Il fut le premier établissement technique supérieur a obtenir l’autorisation de délivrer la License technique.
C’était en bref le chemin de la persévérance et de la ténacité visant a mettre au premier rang le niveau d’Education au Liban et a contribuer a former un nouvelle génération munie de la connaissance scientifique jonglée a l’habileté manuelle permettant la renaissance d’un Etat progressif prospère et croissant dans cette nouvelle époque.

Le fondateur
Maitre Dr. Ibrahim A. El-Haddad